Eglise Saint-Paul

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  • , 4987 Rahier

Description

Dans l'histoire du village, déjà en 1131 apparaît comme lieu de culte à Rahier la mention d’une chapelle qui dépendait dès le début et pour longtemps de l’église de Bodeux. L’édifice, en moellons du pays, se composait de la tour (avec trois meurtrières étroites entourées de pierre de taille) à laquelle était accolée la chapelle qui, d’après les fondations mises à jour lors de la restauration du pavement, ne devait pas avoir plus de quatre mètres de profondeur, la largeur étant celle de l’église actuelle.En 1632, la chapelle primitive, de style roman, est transformée en église (érigée sous l'invocation de Saint-Paul) composée d’un vaisseau à nef unique terminé par un chœur à trois pans. Le bâtiment, de petite taille malgré tout, reste de facture simple et sobre. La sacristie qui s’appuie contre le chevet ainsi que le porche (servant de parvis et de chapelle) à entrée latérale (précautions contre les intempéries d’un climat plutôt rude) ont été ajoutés probablement dans le courant du XIXe siècle. L’édifice est entouré du cimetière où se dressent un gigantesque chêne ainsi que de très vieilles croix de schiste. Un mur d’enceinte assure à ce remarquable ensemble calme et sérénité. En 1977, l’église et le cimetière sont classés comme site; en 1982, l'église, comme monument.En mars 1984, un incendie ravage complètement la sacristie où le feu a pris et provoque de graves dégâts. Les travaux de remise en état dureront huit ans. C’est en octobre 1992 que les Rahiétois réintègrent avec bonheur leur église restaurée. Vous remarquerez spécialement : • La porte d’entrée en chêne massif garnie de clous en fer forgé. Elle était manifestement la porte extérieure de la chapelle primitive. • Les fonts baptismaux du XIIe siècle de style roman composés d’une cuve à quatre têtes d’angle. • Deux grandes dalles funéraires en marbre noir : l’une en mémoire de Gilles de Rahier († en 1661) et de son épouse Marguerite de Fraipont ; l’autre dédiée au baron Godefroid de Rahier († en 1714), à son épouse Anne-Marie Philippine d’Argenteau ainsi qu'aux "nobles et illustres seigneurs de Rahier". La présence de ces pierres tombales témoigne de ce que l’histoire de cette église a été, à une époque, singulièrement liée à celle des seigneurs de Rahier qui avaient leur château derrière l’édifice. • Le chêne, probablement planté en 1630, classé comme « l’arbre le plus remarquable de Belgique » lors d’un concours organisé en 1928. • En face du chêne, sur le mur du parvis, un morceau de croix en fonte datant de 1620, au nom de Nicolas R.M. • De nombreuses croix de schiste adossées au mur de l’église et du cimetière, dont la plus ancienne date de 1694. A voir aussi, une croix (en sortant de l’église, 1ère pierre à gauche) présentant un motif unique au monde : une mère portant son enfant tout emmailloté, la défunte étant décédée lors de l’accouchement ; à son cou, une chaînette avec croix. L’abbé L’Ortye, curé de Rahier de 1937 à 1954, célébrait encore chaque année un anniversaire fondé par un baron de Rahier en réparation du meurtre de l’abbé Michel Dubois, curé de Juzaine tué en 1766 d’un coup de mousquet tiré depuis le seuil de l’église par le baron Louis Claude Joseph de Rahier, un des derniers seigneurs de Bomal, après que celui-ci ait commencé sa messe sans attendre l’arrivée du Seigneur attardé à la chasse.

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